Bobards sur Bobines

Bobards sur Bobines

Enquêtes cinématographiques dans les bas-fonds du film noir.

Jean-Claude (Alias Mike Rétro)

Bobards sur Bobines, c’est un podcast à l’ambiance de polar, où Mike Rétro et Velda Scope enquêtent sur les films noirs oubliés ou cultes des années 40 à 60. Une analyse au scalpel, un ton à la Audiard, une ambiance jazz poisseuse et des vérités tapies dans l’ombre. Chaque épisode explore un film différent, entre chronique cinéphile, dialogues mordants et révélations de coulisses. Préparez-vous à marcher dans la brume… caméra à l’épaule.

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Justice est faite - 1950

Bobards sur Bobines - Épisode 8

« Justice est faite » (1950) d'André Cayatte

Dans cet épisode 8, Mike Rétro enfile son trench pour décortiquer « Justice est faite », un film d’André Cayatte sorti en 1950, doublement couronné au Lion d’Or de Venise et à l’Ours d’Or de Berlin.

Pas un simple drame judiciaire : ici, Cayatte met en procès le procès lui-même. Il embarque sept jurés, chacun traînant ses casseroles, pour juger Elsa Lundenstein, une doctoresse accusée d’avoir euthanasié son ancien amant, industriel malade en phase terminale. Compassion ou crime intéressé ? Le doute plane.

Le film oscille entre scènes d’audience et flashbacks sur la vie privée des jurés, révélant la subjectivité crasse du système judiciaire. Cayatte livre un polar existentiel où la vraie question n’est pas la culpabilité de l’accusée, mais la faillibilité des hommes qui la jugent.

Avec un casting solide (Claude Nollier, Michel Auclair, Noël Roquevert), une photo en noir et blanc tranchante et des dialogues signés Charles Spaak, « Justice est faite » reste un chef-d'œuvre inconfortable, miroir d’une France d’après-guerre en quête de morale.

Mots-clés :

film judiciaire, procès, André Cayatte, euthanasie, justice imparfaite, Claude Nollier, Michel Auclair, film noir, tribunal, jurés, préjugés, culpabilité, doute moral, années 50, cinéma français, Lion d’Or, Ours d’Or, critique sociale, cinéma à thèse, conscience humaine, drame judiciaire, Nouvelle Vague.


Durée de l’épisode : 15-20 minutes

Style : Chronique polar noir, humour sec, ton désabusé à la Mike Rétro.

Disponible en Blu-Ray

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Crack-Up - 1936

🎙️ Bobards sur Bobines — Épisode spécial : Crack-Up (1936)

🕵️ Mike Rétro rouvre un dossier classé X pour “X-Factor oublié” : Crack-Up, réalisé par Malcolm St. Clair en 1936. Un pilote d’essai, un espion glacial, un sabotage d’avion prototype… et Peter Lorre, plus inquiétant qu’un rasoir dans une salle de bains sans miroir.

Dans cet épisode :

  • ✈️ Sabotage et trahison dans l’aviation militaire américaine
  • 🎭 Analyse des performances de Brian Donlevy et du magistral Peter Lorre
  • 🎥 Décorticage de la mise en scène austère mais efficace de St. Clair
  • 🕳️ Enquête sur les thèmes discrets : manipulation, loyauté, chute morale
  • 🔎 Une pépite de série B, perdue dans les hangars du cinéma noir

Ce film n’est pas un classique. C’est un éclat. Une lame courte. Et parfois, ça suffit pour laisser une cicatrice.

"Quand l’Amérique ne regarde plus les étoiles, elle regarde sous les jupes des espions." — Mike Rétro


🎧 Écoutez l’épisode maintenant et venez discuter avec nous dans les commentaires : avez-vous déjà vu Crack-Up ? Que pensez-vous de Peter Lorre dans ce rôle de serpent poli ?


🗂️ Tags : #CrackUp #PeterLorre #Espionnage #FilmNoir #BobardsSurBobines #MikeRétro #PodcastCinéma #SérieB #1936 #MalcolmStClair

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Publié le par Jean-Claude (Alias Mike Rétro)
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Les Inconnus dans la Maison - 1942-1992

Cet épisode de "Bobard sur Bobine" plonge dans une affaire qui sent le vieux papier jauni et le whisky tiède : un duel de bobines autour du roman de Georges Simenon, Les Inconnus dans la maison. Votre détective des bobines oubliées, Mike Rétro, met en lumière deux adaptations cinématographiques réalisées à cinquante ans d'intervalle.

Les Inconnus dans la maison : Deux époques, deux regards, une seule solitude

L'épisode s'ouvre sur une investigation comparée de ces deux films. Le premier, datant de 1942, est l'œuvre d'Henri Decoin, avec Raimu dans le rôle monumental de Loursat, un homme désabusé, en pleine France occupée. Cinquante ans plus tard, en 1992, Georges Lautner revisite l'histoire, offrant un Belmondo en père fantôme dans une France des années 90, plus morne. Deux films, deux ambiances, deux justices, mais un même huis clos étouffant.

Les visages de Loursat : Du rugueux Raimu au mutique Belmondo

L'analyse se concentre sur les interprétations contrastées du personnage d'Hector Loursat. Raimu incarne une rugosité à fleur de peau, une blessure incarnée qui explose en vérité brute, notamment dans la scène du procès. Son jeu est marqué par une rage contenue et une présence physique qui semble faire trembler les murs de la maison. À l'opposé, Belmondo campe un Loursat tout en intériorité, presque mutique, jouant la fatigue comme un secret honteux. Sa plaidoirie, moins flamboyante, frappe par sa sincérité désarmée, cherchant à sauver une once d'humanité.

La maison, témoin muet et personnage à part entière

La maison Loursat n'est pas un simple décor, mais un personnage central de cette tragédie intime. Chez Decoin, en 1942, elle est un tombeau vivant, envahie de ténèbres et de silence, où chaque porte claque comme un remords, symbolisant la peur de l'Occupation. En 1992, chez Lautner, la demeure est plus spacieuse, aseptisée, reflet d'une bourgeoisie moderne et désincarnée, où la solitude est un vide sonore et la jeunesse est absente.

Dialogues et silences : Le poids des mots et des non-dits

L'épisode explore également la puissance des dialogues et l'omniprésence du silence dans les deux versions. Chez Decoin et Clouzot, les dialogues sont ciselés, chaque réplique résonnant comme un coup de scalpel, exprimant le poids invisible des non-dits et le silence de ceux qui savent sans parler. Chez Lautner, les dialogues sont plus délayés, privés de ce sel corrosif, et le conflit se dissout dans la banalité, comme si les personnages avaient perdu foi en la force des mots.

En définitive, ces deux films, malgré leurs différences de mise en scène et d'interprétation, convergent vers une même vérité intemporelle : le silence, qu'il soit coupable ou protecteur, est un personnage omniprésent qui révèle les secrets et les déchirements d'un monde à la dérive. La conclusion de l'épisode souligne que le temps passe, la maison reste, mais ce sont les absents qui la remplissent le mieux.

Version 1942 - DVD Version 1992 - DVD

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Publié le par Jean-Claude (Alias Mike Rétro)
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La Clé de Verre - 1942 - Stuart Heisler

🎙️ Épisode 5 — La Clé de Verre

Bienvenue dans ce quatrième épisode de Bobards sur Bobines, la chronique cinématographique qui fouille les recoins sombres du septième art comme un détective fumeux dans une ruelle mouillée.

Aujourd’hui, Mike Rétro rouvre un dossier classé confidentiel : La Clé de verre (The Glass Key, 1942), adaptation rugueuse du roman de Dashiell Hammett. Alan Ladd, en silhouette d’acier, y marche sur des tessons de loyauté brisée pendant que Veronica Lake souffle le chaud, le froid… et quelques soupçons.

💥 Entre coups fourrés, alliances douteuses et tabassages en règle dans des chambres d’hôtel miteuses, cet épisode revient sur un polar oublié mais redoutablement efficace, tourné en pleine noirceur hollywoodienne, à l’ombre du Code Hays.


🎧 À écouter si vous aimez :

  • Les films noirs qui fument tout seuls
  • Les dialogues qui piquent comme une rasade de bourbon
  • Les chroniques menées à la voix grave et au ton sarcastique

🕵️‍♂️ La voix entendue dans cet épisode est générée par intelligence artificielle. Mike Rétro est un détective numérique — mais il ne perd jamais le nord.

🗣️ Pensez à vous abonner, commenter et partager cet épisode avec vos complices de cinéma. Et surtout… restez à l’écoute. L’ombre ne dort jamais.

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Publié le par Jean-Claude (Alias Mike Rétro)
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Undertow - 1949

🎙️ Présentation de l’épisode « Undertow » (1949)

Durée approximative : 15 minutes

Animateur : Mike Rétro

🔍 De quoi parle cet épisode ?

  • Contexte historique

    Plongée dans l’Amérique de la fin des années 40 : on met en lumière la période délicate qui suit la Seconde Guerre mondiale, l’essor du film noir et le climat social à Chicago.

    Pourquoi cette époque ? Parce que c’est le terreau idéologique et esthétique qui a vu naître Undertow, un polar urbain souvent méconnu.

  • Rock Hudson au commencement

    L’argument majeur : ici, on découvre Rock Hudson dans son tout premier rôle majeur.

    • Comment un jeune acteur inconnu se retrouve-t-il propulsé détective sur grand écran ?
    • Quelles impressions laisse-t-il aux côtés de ses partenaires plus aguerris ?
    • Regard porté sur son jeu timide, son charisme naissant et la façon dont il balaie les doutes de la production.
  • Esthétique et intrigue (sans spoils)

    • Ambiance film noir typique : ruelles sombres, éclairage contrasté, atmosphère tendue.
    • On évoque brièvement le canevas du polar sans dévoiler la teneur des rebondissements :
    • Enquêtes clandestines
    • Trahison et retournements de situation
    • La relation ambiguë entre héros et milieu criminel
    • (Ne vous inquiétez pas : on garde le mystère sur qui se trahit, comment et pourquoi.)
  • Production et équipe artistique

    • Zoom sur le réalisateur William Berke : figure discrète mais déterminante du cinéma à petit budget dans les années 40.
    • Anecdotes de tournage : rythme infernal, décors réels à Chicago et contraintes budgétaires typiques de la RKO Pictures.
    • Un coup d’œil sur la musique jazzy et oppressante qui accompagne les scènes nocturnes.
  • Réception critique et postérité

    • Comment Undertow a-t-il été accueilli à sa sortie ?
    • Reviews contrastées : certains louent le style « pur film noir », d’autres regrettent un scénario jugé convenu.
    • Impact sur la carrière de Rock Hudson : après cet épisode, il met le turbo et devient l’icône qu’on connaît.
    • Place du film dans la tradition du polar américain :
    • Héritage « à redécouvrir » plutôt qu’« insubmersible »
    • Influence sur les codes du genre (ambiance nocturne, relations complexes entre flics et truands)

🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?

  1. Pour les passionnés de cinéma classique

    Retrouver les saveurs d’une époque où Hollywood jonglait entre réalisme rugueux et romantisme tacite.

  2. Pour (re)découvrir Rock Hudson

    Un visage avant les paillettes, un jeu encore brut, surtout pas celui qu’on connaîtra dans les 50s-60s.

  3. Pour comprendre l’ADN du film noir

    Discussion fouillée sur les codes visuels, la bande-son et la narration serrée, sans jamais dévoiler la clé du coffre-fort narratif.

  4. Pour la petite histoire du tournage

    Anecdotes croustillantes, d’un plateau juste après-guerre à une bande-son atmosphérique signée un musicien quasi inconnu aujourd’hui.

  5. Pour un ton direct et (légèrement) caustique

    Jean-Claude n’a pas sa langue dans sa poche : il rend hommage à la tradition, défend âprement le cinéma d’antan et n’hésite pas à tancera les fausses notes avec un brin d’humour (fine, bien sûr).


📋 Ce que vous apprendrez sans être spoiler :

  • Les motivations du studio et du réalisateur pour confier un rôle majeur à un débutant
  • Les coulisses esthétiques (choix d’éclairage, décors réels vs studios)
  • Les réactions du public et de la critique en 1949, puis la réévaluation tardive
  • Les enjeux de la carrière de Rock Hudson dès ses débuts
  • Quelques références cinéphiles : films similaires de la période, réalisateurs comparables, etc.

Attention : aucun détail clé de l’intrigue ne sera révélé. L’idée est de donner envie d’écouter pour se faire son propre avis et savourer chaque rebondissement sur fond de jazz nocturne.


🚀 Pour aller plus loin (suggestions de lecture/visionnage)

  • Films du même style (fin des années 40-début 50)

    • The Big Sleep (1946)
    • Kiss Me Deadly (1955)
    • D.O.A. (1950)
  • Biographie rapide de Rock Hudson

    • Chapitre sur ses premières années à la RKO
    • Influence de ses rôles mineurs avant « Giant » (1956)
  • Références musicales

    • John Altman, compositeur dont la musique ressemble à celle d’Undertow
    • Jazz des clubs de Chicago en 1949

Prêt à plonger dans l’univers sombre d’Undertow ?

Enfilez votre trench, ajustez votre fedora imaginaire et laissez-vous guider : ce polar rugueux promet de belles surprises aux amateurs de tradition et de noirceur à l’ancienne. Bonne écoute !


Épisode enregistré le 3 juin 2025 – Par Jean-Claude (Bobards sur Bobines)

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Publié le par Jean-Claude (Alias Mike Rétro)